Visite de la Bretagne en 2021 : Vacances en Bretagne en famille, entre amis, en duo…

Visite de la Bretagne en 2021 : Vacances en Bretagne en famille, entre amis, en duo…

Visite de la Bretagne en 2021 : Vacances en Bretagne en famille, entre amis, en duo…

Après des mois rythmés par les confinements et les couvre-feux, les vacances sont enfin arrivées. Un seul objectif désormais : en profiter ! Pour tous ceux qui ont décidé de passer leur été en France, la Bretagne reste l’une des régions les plus convoitées. Véritable eldorado de la détente et du bien-être, la péninsule regorge de paysages à couper le souffle et offre un véritable bouillonnement culturel tout au long de l’année et particulièrement pendant les mois d’été. Que prévoir lors de vacances en Bretagne en famille, entre amis, en couple ou en solo ? On vous dit tout !

Des vacances réussies en Bretagne

La Bretagne est une région française de caractère ou chacun pourra trouver chaussure à son pied. Que vous soyez plutôt sportif, patrimoine, farniente ou tout à la fois, la Bretagne saura vous offrir de quoi passer un merveilleux séjour sur ses terres. Atelier découverte des danses traditionnelles bretonnes, conseils avisés pour apprendre à retourner une crêpe sans faux pascours de surf au Cap Sizun…

Des milliers d’activités vous attendent ! Mais avec 20 millions de nuitées touristiques sur l’année, il est conseillé de programmer ses vacances en Bretagne en amont pour pouvoir en profiter un maximum. De nombreuses visites doivent notamment être planifiées et il est fortement conseillé de s’y prendre à l’avance si vous souhaitez par exemple des places pour l’un des évènements phares de l’été.

3 questions à se poser avant de partir

Où partir en vacances en Bretagne ?

Tout dépend du temps dont vous disposez.

  • Pour les séjours courts et les week-ends en amoureux, on ne saurait que trop vous conseiller les agglomérations de Vannes, Brest, Quimper, Saint-Malo ou Saint-Brieuc. Ces villes attractives combinent la proximité avec la mer, des hébergements insolites et des adresses savoureuses pour les papilles, le tout en limitant les trajets.
  • Pour les séjours plus longs, vous pourrez vous organiser un circuit vous permettant de découvrir la côte d’émeraude, le Golf du Morbihan ou la presqu’ile de Crozon. A faire pourquoi pas en Van ou en camping-car sur 10 jours ou plus.
  • Enfin, pour les amoureux de grands espaces qui disposent de plus de temps, vous pourrez ajouter à votre périple un séjour sur une des fabuleuses îles Bretonnes. Dépaysement assuré.

Que faire en vacances en Bretagne ?

Difficile d’être exhaustif mais voici un petit top 10 tout à fait subjectif pour vous organiser

  • Baignade dans une crique sauvage à Tregastel
  • Balade à vélo le long du canal de Nantes à Brest
  • Randonnée le long du littoral sur la côte de Granit Rose
  • Pause calories : Dégustation d’un Kouign-amann à Douarnenez.
  • Observation des dauphins dans le Golfe du Morbihan ou à Ouessant
  • Dégustation d’huitres plates du côté de Quiberon
  • Une bière bretonne, une bolée de cidre ou un Breizh Cola sur le port de Dinan
  • Festnoz dans le Pays d’Iroise ou Festival du Bout du Monde dans la presqu’île de Crozon
  • Découvrir le sous-marin Flore à Lorient
  • Marcher sur les traces de Merlin et du roi Arthur dans la forêt de Brocéliande

Une chose est sûre : vous aurez toujours quelque chose à voir, à faire et à partager !

Est-ce qu’il pleut souvent en Bretagne ?

La question qui revient si souvent : pleut-il plus qu’ailleurs en Bretagne ? Si la Bretagne jouit d’une mauvaise réputation sur ce sujet, elle n’est pourtant pas la région la plus humide. C’est le Pays-Basque qui détient ce record en France.

Mais soyons honnête, côté ensoleillement le soleil peut se faire rare en fonction de l’endroit où vous séjournez d’où cette fameuse « impression » de région très pluvieuse. Dans le Finistère et tout particulièrement à Brest, vous passerez en moyenne 159 jours de l’année sous la pluie par exemple…

Dans le Morbihan ou les Côtes d’Armor la situation sera souvent très différentes avec notamment un ensoleillement plus important. Mais finalement, le charme de la Bretagne ne viendrait-il pas justement de cette fameuse petite bruine si typique et si agréable pour déguster une crêpe et un chocolat chaud ou une bière locale dans un bar au chaud… 😉

La géographie de la Bretagne et les différents territoires

La Bretagne se démarque par ses paysages, à la fois caractéristiques d’une région maritime et d’une région terrestre. On peut y admirer la mer, des dunes, des falaises, des forêts, des landes… On peut très sommairement la découper en 4 grandes catégories : la côte bretonne, les plages, l’intérieur des terres et les îles.

La Bretagne, qui marque le bout de la France mais également de l’Europe occidentale, construit sa richesse autours de la diversité de ses terres.

Sur la côte : La côte bretonne offre un condensé de toute la Bretagne : plages, falaises, ports, villages authentiques… Des circuits touristiques et de nombreux chemins de randonnée permettent par ailleurs de découvrir le littoral breton.

Les plages : Les plages de Bretagne font partie des plus belles plages de France. Certaines abritent une faune et une flore rares, qui amènent de la couleur et offre un charme unique. D’autres, un peu plus secrètes, conduisent à un dépaysement total avec leur sable blanc et leur eau turquoise nichée entre les falaises.

Dans les terres : L’intérieur des terres bretonnes est tout aussi riche. C’est le poumon vert de la région : forêts, lacs, bois… La Bretagne est également traversée par différents canaux que vous pourrez notamment parcourir à vélo.

Les îles : Enfin, les îles de Bretagne sont des espaces de détente à découvrir. Parmi les 750 îles et îlots du littoral, certaines sont à voir absolument : l’île de Bréhat, celle d’Ouessant, de Groix ou encore l’île de Sein. Chacune possède ce petit quelque chose qui la rend unique.

 

Vos vacances en Bretagne Nord

Difficile de délimiter précisément les contours de la « Bretagne Nord ». Elle commence vers le Mont Saint Michel pour se terminer du côté de Lanion et couvre les Cotes d’Armor ainsi que la partie Nord de l’Ile et Vilaine. Côté timing, une visite des terres Celtes du Nord peut être effectuée sur un week-end en version express ou bien sur plusieurs jours afin de sortir des sentiers battus et prendre le temps de découvrir toutes ses richesses.

Plusieurs sites sont incontournables lors de votre visite et notamment :

  • Dinan – Cap Fréhel,
  • Leff Armor,
  • Guingamp et la baie de Paimpol
  • La Côte de Granit Rose.

Le Cap Fréhel est un espace labellisé Grand Site de France et pour cause ! Ses falaises de 70 mètres surplombent la mer et offrent une vue à couper le souffle. Immanquable. Entre Terre et mer, les falaises d’Armor sont une véritable invitation à la détente. Randonnée au cœur de l’histoire sur les sentiers de Plouha, balades contées au clair de lune, arbres remarquables, villages de caractère… respirez l’air marin à plein poumon et relaxez-vous.

Du côté de Guingamp et de Paimpol vous profiterez de très nombreux sites à découvrir lors de vacances en Bretagne en famille. La baie de Paimpol notamment est incontournable. Elle abrite tout à la fois des galeries de peintures, des boutiques typiques, des demeures de corsaires et des petites ruelles pleines de charme.

Guingamp de son côté est une invitation à remonter dans le temps de par son architecture médiévale hors du commun. Enfin, la Côte de Granit Rose, promet une échappée belle : plages de sable fin, faune maritime, sentiers des douaniers, espaces naturels, zones bocagères…

 

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Vos vacances en Bretagne Sud

La Bretagne côté Sud offre des paysages contrastés et regorge de lieux mystiques. Dans les terres, plongez dans l’univers du Roi Arthur et de ses chevaliers au cœur de la forêt de Brocéliande.

Tombeau de Merlin, Val sans retour… vous y découvrirez également le centre de l’imaginaire Arthurien entièrement dédié à la légende du fameux roi de Kaamelot. Il organise de nombreux évènements tout au long de l’année qui raviront petits et grands.

En descendant plus bas vers le Sud, le Golf du Morbihan et la presqu’ile de Quiberon sauront à la fois combler les envies de détente, de sport et de patrimoine. Vous découvrirez Carnac, ville connue notamment pour ses alignements de menhirs. Vous pourrez également vous prélasser au soleil sur des plages de sable fin ou partir en bateau pour une découverte des 7 iles au cœur du Golf.

De son côté, Quiberon vous permettra de pratiquer le surf ou de partir à la découverte de Belle-Ile. Pour les amateurs de Thalasso, la presqu’ile offre également un large choix de prestations pour vous ressourcer. A la fois sauvage tout en bénéficiant d’un climat plus clément que le reste du territoire Breton, le sud offre un cadre idéal pour vos vacances en Bretagne.

 

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Votre séjour dans le pays Bigouden

Plus à l’ouest, vous arriverez dans le Finistère Sud au cœur du pays Bigouden. Le pays célèbre pour sa coiffe est à la croisée des chemins entre modernité et tradition.

Vous visiterez Concarneau, ville de caractère célèbre marquée par son patrimoine maritime. Derrière les remparts, sa Ville Close vous donnera l’occasion de profiter des nombreuses spécialités Bretonnes tout en admirant son cadre architectural si particulier.

Plus loin vers Pont-Aven, vous pourrez faire une halte pour y déguster les fameuses galettes, un Kouign Amann ou un Far aux pruneaux. Des plaisirs pour les papilles issues d’un savoir-faire ancestral transmis de générations en générations. La ville est également célèbre pour sa lumière et ses paysages uniques qui ont séduit des générations d’artistes et notamment Gauguin.

Le Pays Bigouden offre également un cadre idéal pour des vacances en Bretagne placées sous le signe du sport et des activités nautiques. À Cap Sizun, vous pourrez par exemple vous évader à vélo ou partir en randonnée. La baie d’Audierne séduira quant à elle les amoureux de grands espaces et vous permettra de pratiquer le surf ou le char à voile.

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Votre séjour dans le pays d’Iroise

A l’ouest de Brest, vous arriverez dans le Pays d’Iroise et sur les côtes de la mer du même nom. Passionnés de randonnées et de grands espaces, vous pourrez profitez de vacances en Bretagne en famille au cœur d’une nature préservée et d’un patrimoine d’exception.

Depuis Le Conquet, vous pourrez embarquer pour une balade en bateau au cœur de l’archipel de Molène pendant laquelle vous aurez l’occasion d’observer les dauphins ou les phoques gris.

Plus au nord vous entrez au cœur de la Côte des Légendes, territoire au caractère bien trempé à la fois majestueux et mystérieux. Partez à la découverte de Meneham, espace naturel classé ou vous pourrez découvrir en famille l’histoire de ce lieux historique des douaniers. Vous pourrez également profiter des plages pour vous baigner ou faire de la grimpette sur les nombreux rochers.

En remontant vers l’est, vous découvrirez Saint-Pol-de-Léon, station balnéaire célèbre pour avoir été la capitale historique de l’un des 9 évêchés de Bretagne, celui de Léon. Profitez-en pour vous balader à pied sur le circuit côtier ou le chemin d’interprétation et partez à la découverte de la baie de Morlaix en Kayak.

 

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Comment préparer sa saison été 2021 : les 5 piliers de la saison

Comment préparer sa saison été 2021 : les 5 piliers de la saison

Comment préparer sa saison été 2021 : les 5 piliers de la saison

Alors que les terrasses et restaurants rouvrent depuis le 26 mai et que petit à petit la vie reprend son cours, le Covid laisse planer une ombre de doute sur cette saison touristique 2021. Les premiers chiffres et statistiques cette année montrent un engouement identique à 2020 pour les vacances au cœur de l’hexagone. Les voyagistes et destinations françaises ne savent pas à quoi s’attendre mais attendent leurs voyageurs français avec impatience. Malgré de grandes disparités dans l’affluence sur les différentes régions de France depuis l’an dernier, plusieurs axes renforceraient l’attractivité d’un territoire. Des tendances qui ne le sont plus et investissent de plus en plus la stratégie de développement touristique d’un territoire. 

Une saison presque identique à l’été 2020 : comment envisager sa  stratégie marketing touristique?

Comme l’an dernier, les réservations cette année se sont concentrées sur certaines régions. Ainsi, on enregistrait à l’été 2020, une baisse moyenne de 9% selon le rapport de l’INSEE notamment en Corse et Côte d’Azur. L’Ile-de-France aussi était impactée, tout comme 3 grandes régions :  le Grand-Est (-37%), l’Occitanie (-35%), les Hauts-de-France (-30%).  Des statistiques qui viennent valider de fortes tendances apparues dès 2020. Il y a fort à parier que bientôt plus aucun acteur du tourisme ne pourra passer à côté de celles-ci dans le développement de son attractivité touristique. 

On constate l’an dernier, les destinations des Bouches-du-Rhône ou les Alpes-Maritimes et la Gironde largement privilégiées par les voyageurs selon Expedia.fr. Des données qui permettent d’initier une nouvelle stratégie de développement touristique sur l’hexagone.

Avec plus ou moins de certitude, il est prévisible que certaines tendances des voyageurs seront comparables à l’été 2020.  Sur l’hexagone, les Français se sont attachés à passer des vacances en France encore une fois, cet été. Les réservations affluent déjà pour bon nombre de destinations et si l’on en croit les chiffres de retours du premier week-end de l’ascension ( permettant aux Français de partir à plus de 10 kms) on peut y déceler quelques indices des destinations favorites de nos voyageurs métropolitains. 

Le Var sort en tête de liste puis le Morbihan, la Charente Maritime, la Vendée, le Calvados. Des départements en grande majorité littoraux, qui se révèlent complètement comme des destinations phare d’une stratégie de développement touristique.

Développer une stratégie de développement touristique autour de nouvelles destinations privilégiées

PAPVacances a présenté le détail des spots les plus recherchés par les voyageurs. Sans surprise, les bords de mer monopolisent l’attention des vacanciers : ils représentent 86,6% des réservations du grand week-end de l’Ascension, contre 82,5% pour le même pont en 2019. Les locations à la campagne tirent également leur épingle du jeu : elles représentent 10% des réservations des vacanciers, contre seulement 3,8% en 2019. Les locations touristiques dans les grandes villes, en revanche, souffrent énormément de la crise sanitaire. 

À cela s’ajoutent des itinéraires beaucoup moins habituels sur de nouvelles destinations favorisées. Les destinations Montagne et Zones rurales sont de plus en plus appréciées des Français. De plus, il y a de fortes chances que ces destinations se démarquent par la valorisation et le renforcement d’une identité culturelle et patrimoniale forte. Visites et visites-guidées, itinérances et envie d’isolement vont se mêler  aux tendances d’évasion accentuées par la pandémie Covid19.

En 2020, les régions montagne du: Massif central, des Pyrénées, du Jura et des Alpes du Sud ont enregistré le meilleur taux d’occupation… L’été sera-t-il donc Montagnes ou Montagnes Russes? 

À cela, s’ajoute une destination surprise: la Dordogne, qui monte comme une des meilleures destinations d’Europe ainsi 6 millions de voyageurs ont identifié la Vallée de la Dordogne comme un incontournable en 2021. Le tourisme de demain, va de surprise en surprise. 

Enfin, les grands Hôteliers dont Airbnb ont enregistré des hausses de réservations dans les hôtels en Dordogne et Ardèche mais aussi des chiffres records dans les Vosges et l’Aveyron. Finalement, deux départements supplémentaires ont fortement tiré leur épingle du jeu. Il s’agit de la Dordogne et l’Ardèche: deux grandes surprises avec des chiffres records tout comme l’Auvergne et le Jura… S’agit-il d’un retour sur un marketing touristique? Difficile de le savoir pour le moment. 

À noter donc que l’été sera très certainement tourné vers les zones rurales et la montagne. Au-delà des prévisions d’affluence, pour aller plus loin on a décidé de creuser comment préparer la saison et surtout attirer sur sa destination.

5 piliers à adopter dès maintenant pour une stratégie de développement touristique optimisée. 

Le besoin de nature et d’évasion

Tout comme cette alpiniste qui a pensé une charte environnementale comprenant une pénalité financière, la question se pose régulièrement de taxer et faire payer l’entrée des parcs nationaux ou encore de fermement inscrire une réglementation “propre” contre la pollution de lieux naturels. C’est-à-dire : pollueur – payeur.

Concernant les surfréquentations de lieux touristiques, la création d’une jauge, régulatrices, horaires ou tarifées est parfois envisagée. Comme cette année, après l’afflux de touristes sur les îles bretonnes soudainement très populaires, cet été.

Le juste équilibre écologique et responsable des 56 parcs naturels français n’est donc pas encore trouvé. Le parc naturel des calanques a atteint à l’été 2020, une surfréquentation “inquiétante”. Le parc attire près de 3 millions de visiteurs par an.

Ainsi, le parc a mis en place un marketing détonnant pour s’adapter et résolument passer sur un tourisme responsable et durable. Les photographies de plages magnifiques et désertes font place à des images calquées sur la réalité montrant des plages bondées. Une campagne qui n’encourage plus les images idylliques et privilégie un tourisme aux retombées moindre et protégeant les ressources naturelles.

En 2020, 9 millions de voyageurs français se sont rabattus sur la France pour voyager…

Notre territoire et notre patrimoine ont de la valeur. Déjà avant la pandémie plus de 57% des Français partaient en vacancesdans l’hexagone ! 

Le voyage se reconcentre sur un autre type d’évasion celui qui porte sens, avec plus d’engagement, des solutions locales, un soutien économique. Il y a une volonté de repli sur soi qui privilégie la découverte et non le loisir. Ainsi, selon une étude Booking, 49 % des personnes interrogées prévoient de voyager en France sur le moyen terme et seul 18 % prévoient de voyager à l’autre bout du monde d’ici la fin 2021.

Avec les multiples confinements en 2021 les Français se sont moins déplacés. C’est ce que révèle une dernière étude Opodo. Les Français ont aussi moins dépensé, – 30% en moyenne. Ils se sont concentrés sur leurs besoins essentiels et ont donc moins consommé. Mais il est à parier qu’ils ne résistent pas à une envie d’évasion dans l’hexagone cet été et s’y concentrent puisque 90% de français ont redécouvert l’hexagone même si depuis mars 2020 cette tendance ne couvre pas le manque de tourisme étranger. (https://www.cnews.fr/conso/2021-03-18/sondage-les-francais-sont-moins-partis-et-ont-moins-depense-pour-leurs-vacances-en)

Toujours selon ce baromètre, 57% des Français estiment le départ en vacances en 2021 comme un besoin vital !

De quoi faire du voyage local, la première ressource du tourisme français. Voyager à proximité et privilégier la micro-aventure c’est aussi la recette sur laquelle se sont concentrés bon nombre de voyagistes ces derniers temps. Chilowé qui vise des micro-aventures en bas de chez soi, en famille ou amis souvent guidées, propose de satisfaire les plus en mal de liberté et de nature. L’idée, dès le premier confinement était de proposer de jolies micro-aventures dans un rayon de 100 km autour de Paris et Ile-de-France.

Explora Project, un autre genre de voyagiste, emmené par son fondateur Stanislas Gruau privilégie des treks et explorations ardues et uniques … en France ! Week-end initiation à la survie, bivouac etc. Il y en a pour tous les goûts du moment que l’on dépasse ses limites et qu’on a soif d’aventures, engagées et responsables!

Le slow travel : ou l’art de voyager… plus doucement : le marketing touristique du naturel 

Cet été, il ne faudra pas passer à côté de l’Itinérance et des mobilités douces pour attirer sa clientèle. 

Avec la douceur de vivre, l’idée de prendre son temps, le slow travel exploite une autre tendance, celle des séjours plus longs.  11% des voyageurs ont réservé à plus de 90 jours. Si l’ultra last-minute fait une entrée fracassante dans les habitudes des voyageurs et que la billetterie en ligne devient un grand indispensable, les recherches se font toujours très en amont du départ et de la saison. Organiser son voyage, prospecter, permet même de vivre le voyage en avance. À cela, il faudra adapter sa stratégie de communication, il est impératif de priviélgier ’information sanitaire et d’aider aux préparatifs via un contenu pertinent, adapté et attractif. Ainsi, plus de 90% des Français ont, pendant le confinement, cherché des idées de séjour pour échapper à l’ennui et préparer un futur départ ! 

Car les réservations annoncent déjà la tendance : des vacances et voyages plus longs. L’envie de voyager plus lentement et doucement est là. Ainsi, le camping-car fourgon ou Van a largement séduit l’an dernier.

La France compte 1,4 million d’adeptes du camping-car, selon la Fédération des campeurs, caravaniers et camping-caristes. Ralentir le rythme et profiter de l’instant présent c’est ce qui ressort de ce voyage en fourgon tant apprécié des afiocionados. Et pour cause, il allie moyen de transport, hébergement et lieu de vie. Il permet de sillonner la France comme Chloé et Gurkan les vanlifers de @Vanlifegoeson qui livrent pour Wevan un guide de la Bretagne à la Corse en fourgon aménagé. Le contenu est adapté pour donner l’envie de découvrir ce mode de voyage. 

L’an dernier, les loueurs enregistraient deux fois plus de réservations, en priorité de la part des novices. Le van a le vent en poupe, notamment pour cette itinérance douce en France tout comme le cyclotourisme qui séduit de plus en plus sur les voies vertes françaises. 

welogin, 5 piliers pour sa stratégie de développement touristique à l'été 2021

Attirer par les nouvelles tendances de workation : un marketing touristique à privilégier

Les envies, plus rurales, se fondent la recherche d’expériences plus isolées. Selon Booking, 57% recherchent des expériences hors des sentiers battus. Le but? Renouer le lien à la nature. 46 % préférèrent séjourner dans une maison de vacances ou un appartement plutôt que dans un hôtel. Le tout doit être accueillant, attirant et responsable. 

À cela s’ajoute le workcation ! Mais qu’est-ce que c’est? Cette tendance allie la flexcation (l’idée de flexibilité au travail et télétravail) combinée au choix de son lieu de séjour selon ses envies. Partir plus longtemps, c’est donc aussi partir en vacances et allier télétravail et vacances. 19% des sondés de l’étude Booking, ont déjà pensé à réserver un hébergement pour pouvoir y travailler loin de chez eux. Les nouveaux modes de voyage prennent le pas et il faut s’attendre à ce qu’ils deviennent plus présents en France et notamment sur l’arrière-saison.

De nouveaux logements adaptés au travail, équipés en connectique et internet, comme le conçoit la nouvelle plateforme de réservations Floasis qui  croit fort en un environnement doté d’un pouvoir de productivité. Le digital nomadisme se répand. Ces télétravailleurs  privilégient des logements remplissant des critères précis et en adéquation à un workflow relaxant et motivant. Le tout doit également aider à créer une communauté autour de ces logements atypiques. Bref! Tout pour un plus grand dynamisme et bien – être au travail. 

Une offre se déploie aussi de logements uniques et responsables avec la plateforme Vaovert qui se démarque dans le paysage. Le tourisme sera donc responsable à l’avenir ou ne sera pas. Les chalets et maisons de vacances, les villas, les cottages, les cabanes dans les arbres ont particulièrement la côte. Les campings également cherchent à toucher leur clientèle et les faire revenir vers une idée du camping beaucoup plus “sauvage” qui répond à l’art de l’isolement. Ainsi, chez Huttopia il n’y aura “pas plus de 60 personnes par hectares”. L’hôtellerie de plein air se penche également sur une charte sanitaire pour rassurer les voyagistes et attirer une nouvelle clientèle.

Le besoin de flexibilité : l’ultra – last minute une tendance incontournable de la stratégie de développement touristique 2021

En conclusion, si certaines zones restent d’éternels hotspots touristiques, le tourisme se répartit aujourd’hui en plusieurs tendances fortes qu’il convient de maîtriser afin d’attirer une clientèle en mal d’évasion dans sa destination.

La logistique d’un office de tourisme et de partenaires d’activités nécessite l’équipement adéquat. Un calendrier de réservation ou une billetterie en ligne permet d’anticiper les besoins de la clientèle de gérer des jauges et des flux touristiques parfois importants et d’autres plus faibles.

→ Notre Weconsult & Weessentiel sont faits pour plusieurs typologies de métier. Welogin est un un logiciel de gestion conçu en collaboration avec les acteurs du tourisme, de la culture et du patrimoine. Avec plus de 200 fonctionnalités, nous vous aidons pas à pas. 

Besoin d’aide pour votre billetterie en ligne et booster vos réservations touristiques cet été? Consultez notre tableau de fonctionnalités !

Sources :

Tourisme durable en France, vers quelles directions?

Tourisme durable en France, vers quelles directions?

Tourisme durable en France, vers quelles directions?

10 tonnes de détritus sur l’Everest, c’est le titre choc paru dans la presse. Déjà en 2019, avant la pandémie mondiale, le tourisme de masse montrait sa terrible face cachée. En France, aussi les conséquences sont à déplorer sur le littoral Méditerranéen. Depuis plusieurs années, s’engager dans un tourisme durable fait sens, pour beaucoup d’acteurs du tourisme. Aujourd’hui, d’autant plus, tous les indicateurs poussent dans cette direction. Il faudra, à ce secteur, une nouvelle chaîne de valeurs, durables et responsables. Comment s’inscrire dans un tourisme durable quand on est professionnel du tourisme ?  Comment le promouvoir et pourquoi ? On fait le point sur les actions possibles quand on est acteur du tourisme pour un développement durable en France, responsable et engagé. 

Promouvoir le tourisme durable en France oui mais pourquoi ? Savez-vous définir le tourisme durable ? Qu’en est-il de la démarche responsable ? Le tourisme est énormément impacté par la pandémie mondiale en 2020 et 2021. C’est aussi, en corrélation, un secteur qui doit réévaluer son impact pour améliorer sa transition écologique. Plusieurs destinations ont d’ailleurs mené une enquête profonde sur leurs territoires durant cette année charnière.

2020, un tournant négatif pour le tourisme ou une opportunité de se diriger vers un tourisme durable ?

Mesurer et qualifier le taux d’engagement écologique est devenu indispensable aujourd’hui. Non seulement pour promouvoir son logement ou son activité touristique mais aussi dans l’imaginaire d’un public qui se transforme de plus en plus et passe progressivement, de touriste à voyageur.

Souvent affiliées à des labels qui ne font pas sens aux yeux des utilisateurs, de nombreuses actions territoriales et d’autres locales inscrivent pourtant un territoire au sein d’un tourisme durable. Au-delà d’écolabels parfois coûteux, qui permettent la visibilité des d’engagements écologiques, le voyageur de demain s’attend à une profonde évolution de la chaîne des valeurs du tourisme. Il s’attend à ce que chacun, tout comme il le fait, fasse ce premier pas vers un tourisme responsable et durable en France.

Alors qu’est-ce que le tourisme durable ?

Le tourisme durable est un tourisme qui vise à respecter l’environnement en limitant l’empreinte carbone et en respectant le bien-être de la population locale.

Il est défini par l’OMT comme un tourisme qui prend pleinement compte de “ses impacts économiques, sociaux et environnementaux actuels et futurs, en répondant aux besoins des visiteurs, des professionnels de l’environnement et des communautés d’accueil”.

Pourquoi s’inscrire dans un tourisme durable maintenant ?

60% du territoire régional classé en France est situé dans la région Provence-Alpes-Côte d’Azur. C’est aussi une région qui s’engage pour un tourisme éco-responsable ambitieux avec un Contrat de Filière Régional Ecotourisme. Promouvoir des expériences écotouristiques ou encore planifier et structurer des objectifs éco-responsables dans la région et ses espaces naturels. Une démarche ambitieuse mais favorable dans une dynamique post-covid.

En effet, les destinations pourraient profiter de tendances sous-jacentes actuelles qui facilitent un contexte sociétal et territorial favorable au développement d’un écotourisme.

→ Être en accord ou renouer avec la nature et la respecter

→ Avoir un rythme plus lent (slow travel)

→ La recherche d’expériences tourisme durable plus que de consommation touristique

→ S’inscrire dans une démarche consciente et durable

Les réalités

Selon une enquête booking : « 72 % des voyageurs considèrent qu’une action immédiate est indispensable, et que les populations devraient opter pour des alternatives touristiques durables, afin de sauver la planète pour les générations futures. » Cette enquête délivrée par le géant de la réservation en ligne met bien l’accent sur l’envie des touristes de se tourner vers des offres plus responsables.

 Alors, pourquoi intégrer le tourisme durable à son offre ?

Une conscience environnementale se crée de plus en plus chez les Français. Les envies de voyage évoluent avec la crise sanitaire. Un retour aux destinations locales françaises a été promu l’été dernier par ATOUT FRANCE avec une campagne de fond “Cet été je visite la France”. De plus, des régions comme la Charente maritime ont promu leur destination avec des “bons” offerts pour mettre en avant l’activité locale. Une tendance accentuée puisque déjà le voyageur français, en 2017, privilégiait pour 87% de la population, des vacances en interne.

Les envies de voyage en France s’accentuent. Elles permettent aussi de réévaluer les offres et de mettre en avant, de plus en plus, lorsqu’elles sont possibles, des offres d’hébergement, d’activités et même de destinations alternatives ou offrant une solution durable.

La pédagogie durable en France se traduit par un glissement de touriste à voyageur. Les notions de voyage passent par la volonté d’ « explorer” et non plus de “faire” un pays. On privilégie la qualité à la quantité et le “slow travel” est mis en vant.

L’idée du tourisme durable tend à faire le pari de la responsabilité individuelle, au service d’un tourisme  plus respectueux et plus solidaire.

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La fin du tourisme de masse est-il programmé ?

Tourisme de masse et durabilité sont intrinsèquement liés. Les nouvelles tendances amplifiées, par les confinements en 2020, rassemblent les voyageurs autour des questions de préservations de l’environnement et du poids du tourisme. Certaines réalités frappent durement les acteurs touristiques.

En Méditerranée, les pratiques touristiques ont créé une urbanisation débridée des littoraux, déjà critiquée, un saccage de l’environnement parfois choquant, une pollution de la mer et des océans et la surfréquentation de nombreux sites ont souvent été dénoncés par de nombreux professionnels pour amorcer une remise en question. De plus, le tourisme durable devrait voir s’accentuer la question d’une transformation des pratiques du travail permettant la diversification étendue de flux touristiques. Ainsi, les pics saisonniers seraient moins forts à terme et les voyageurs et télé-travelers pourraient favoriser une meilleure répartition avec une augmentation des temps de vacances et de loisirs.

Encore aujourd’hui, les conséquences du tourisme de masse frappent fort. Être aventurier n’était pas synonyme d’écolo. En témoigne cette alpiniste française, Marion Chaygneaud-Dupuy qui a remporté le prix Terre de Femmes 2019 de la Fondation Yves Rocher. À 38 ans, la jeune femme, a créé Clean Everest en 2016 : une expédition qui consiste à évacuer tous les déchets présents sur la face du nord de l’Everest, du côté tibétain. L’Everest et les camps d’altitude de 6 500 mètres sont les zones où se trouvent le plus de détritus. Une pollution qui met en danger les communautés locales qui dépendent de l’eau des glaciers de l’Himalaya.

Un problème sur lequel personne n’a réellement porté d’attention durant de nombreuses années. Pourtant, cette expédition, en se popularisant est devenue un problème écologique. En 2012, elle crée une charte environnementale puis l’opération Clean Everest et désormais, une pénalité financière a été actée sur les alpinistes les moins écolos. Le tout réalisé en coopération avec plus de 50 guides locaux.

Mais certains acteurs ne veulent pas opposer durable et tourisme de masse.

La question du tourisme durable est ainsi reprise par de gros acteurs du tourisme. Ainsi, le Futuroscope  souhaite s’engager dans cette démarche avec son parc aquatique “Aquascope” qui ouvrira en 2024. Si le parc promet d’accueillir jusqu’à 1900 visiteurs en simultané, cet investissement de plus de 104 millions d’euros pour rallonger la durée de séjour, en moyenne d’une demi-journée se fait aussi sur des hébergements de type “écolodges”.

En effet, le parc se dotera de 120 écolodges en 2023 qui permettent de s’engager dans la transition énergétique. Le parc construira un bâtiment à énergie positive grâce à un système d’énergie thermique solaire. De plus des panneaux photovoltaïques permettent une énergie renouvelable dans tout le complexe. Les déchets eux, devraient être revalorisés.

Protéger les lieux naturels et agir pour un tourisme responsable

Tout comme cette alpiniste qui a pensé une charte environnementale comprenant une pénalité financière, la question se pose régulièrement de taxer et faire payer l’entrée des parcs nationaux ou encore de fermement inscrire une réglementation “propre” contre la pollution de lieux naturels. C’est-à-dire : pollueur – payeur.

Concernant les surfréquentations de lieux touristiques, la création d’une jauge, régulatrices, horaires ou tarifées est parfois envisagée. Comme cette année, après l’afflux de touristes sur les îles bretonnes soudainement très populaires, cet été.

Le juste équilibre écologique et responsable des 56 parcs naturels français n’est donc pas encore trouvé. Le parc naturel des calanques a atteint à l’été 2020, une surfréquentation “inquiétante”. Le parc attire près de 3 millions de visiteurs par an.

Ainsi, le parc a mis en place un marketing détonnant pour s’adapter et résolument passer sur un tourisme responsable et durable. Les photographies de plages magnifiques et désertes font place à des images calquées sur la réalité montrant des plages bondées. Une campagne qui n’encourage plus les images idylliques et privilégie un tourisme aux retombées moindre et protégeant les ressources naturelles.

Quelles pistes pour une offre touristique et des activités plus responsables?

Les pistes en faveur du tourisme durable en France se multiplient et de nombreux acteurs du tourisme s’y inscrivent avec conviction. Des innovations sont possibles, afin de permettre un développement plus local et un tourisme durable.

Labels et labellisation durable

Le tourisme durable en France se déploie, et chacun, à son échelle peut inscrire son logement, activité ou sa destination au cœur d’un tourisme plus durable. On parle aussi de sensibilisation qui amène de plus en plus à partager les mêmes valeurs et mettre en avant la solidarité dans le respect de l’environnement. Déjà la labellisation a une fonction de sensibilisation importante. Elle permet une plus grande visibilité et la promotion de valeurs écoresponsables au grand public. Cette promotion permet d’éduquer et accompagner les comportements. Durable ou éthique le tourisme vert a le vent en poupe et ces labels permettent de se distinguer et de prouver son engagement.

De nombreux éco-labels existent en France et à l’international, d’ailleurs pour éviter de perdre le consommateur, l’ADEME appelle à ne pas les multiplier. Mais voici pourquoi il est important de bien choisir si l’on souhaite participer à un tourisme écoresponsable :

  • Cela permet de proposer diverses garanties basées sur des critères environnementaux et sociaux.
  • Ces certifications ont pour but de faire respecter des valeurs et des engagements donnés
  • Les niveaux d’exigences sont différents suivant les labels, suivant si c’est un label de séjours, hébergement, offre, transport etc.
  • Ils permettent de promouvoir votre offre, séjour ou destination à une population déjà sensibilisée
  • Il permet de sensibiliser ceux qui ne le sont pas encore
  • Il peut être un appui dans la décision d’achat de votre prospect
  • Il permet d’éduquer aussi et d’encourager ce type de tourisme et d’engagement autour de vous et parmi vos pairs !
  • Ils montrent votre volonté de préservation d’un patrimoine naturel.

Le label à retenir :

ATR : Agir pour un tourisme durable

Ce label souhaite encourager la transformation du tourisme. L’ATR a été créé en 2004 avec une approche militant pour une approche plus vertueuse. Le label lui a été créé en 2006 avec l’association française de normalisation. Il inscrit les destinations sur plusieurs engagements que les acteurs du tourisme doivent respecter pour obtenir le label.

Le Figaro.fr a déblayé quelques labels de l’écotourisme auxquels le grand public peut se fier :

Pour l’hébergement :

  • Écolabel européen. Il est le seul officiellement reconnu dans toute l’UE. Il concerne tous types d’hébergements. Ce label est délivré par l’AFNOR en France et un contrôle est réalisé tous les deux ans. En 2019, 208 hébergements étaient certifiés.
  • Clé verte. Hébergements et restaurants, c’est le plus ancien et c’est le premier écolabel pour les établissements touristiques. 643 établissements sont labellisés en France qui regroupe 23 millions de nuitées à faible impact dans le monde (le label couvre 66 pays).

Respect du territoire, plaisir de vivre un tourisme durable et le tout au même prix sont les mots d’ordre de ce label qui regroupe tout type d’hébergements de camping à gîte en passant les auberges de jeunesse.

“L’équipe Clef Verte est présente toute l’année auprès des acteurs de l’industrie touristique pour les accompagner, échanger des bonnes pratiques et les conseiller, afin de permettre le développement en France d’un tourisme durable, écologiquement vertueux et socialement responsable.”

  • Gîtes Panda – répertorie des gîtes auxquels l’ONG WWF accorde sa garantie, ils sont présents dans les parcs régionaux et nationaux. Ceux-ci doivent respecter près de 110 critères.
  • Ecogîtes par Gîtes de France. 400 gîtes sont certifiés et une visite contrôle est effectuée tous les 5 ans.

Camping & autres activités :

  • Greenglobe pour les campings et autres activités touristiques est reconnu fiable par l’ADEME

Concernant les parcs et ports :

  • Pavillon Bleu, concerne les parcs, plages et les ports des communes.

Les critères sont sociaux mais aussi environnementaux. Désormais les opérateurs touristiques labellisés doivent faire un bilan carbone et compenser leurs émissions CO2 suite à leur activité.

Finalement, transparence, partenariat et cohérence sont les trois axes du label ATR, décliné en seize critères. Il est destiné à tous les opérateurs de voyage qui souhaitent structurer et faire reconnaître leur engagement dans le tourisme responsable.

Parc régional des Cévènnes

Plan d’action : participer à ce retour à la Nature

Tout d’abord, entraîné par une tendance de plus en plus forte, le retour à la Nature et le développement du tourisme rural permettent à nos destinations françaises une meilleure répartition des flux touristiques. Avec celle-ci il faudra considérer promouvoir et diversifier son offre comme un atout durable. Multiplier les propositions alternatives : le camping à la ferme ou le Wwoofing est une piste pour voyager autrement.

Privilégier les mobilités douces

En Occitanie 92% des touristes viennent et se déplacent en voiture. En cause, le manque d’accès via transports publics et le réseau peu diversifié. L’ADEME (agence pour la transition écologique) a restitué le 3 décembre dernier les résultats d’une étude sur l’impact des déplacements touristiques sur l’environnement. Les mobilités touristiques sont en cause afin d’étudier et d’accompagner vers des mobilités durables et donner des pistes d’amélioration sur les 10 prochaines années, notamment en Occitanie où 3 sites ont été analysés.

Voies vertes

Le cyclotourisme ou l’itinérance douce est remis au goût du jour. 59% des Français déclarent pratiquer le vélo. La Loire à Vélo ou le Vélodyssée sont la preuve de l’engouement des touristes pour ces pratiques.

La préservation d’un cadre naturel d’exception requiert un investissement de la part des acteurs du tourisme. C’est ce qu’on fait les plaisanciers corses qui s’engagent à respecter plusieurs critères favorables à la préservation des espaces naturelles. Des initiatives de développement durable en France qui se multiplient et encouragent ces activités touristiques respectueuses de l’environnement.

C’est ce que croient fortement la plaisance Corse et les communautés locales. Les ports de plaisance se sont fixé l’objectif d’atteindre une plaisance raisonnée qui impactera le moins possible l’environnement. Pas question de considérer les ports corses comme de simples « parkings à bateaux ». Voici quelques actions engagées :

  • La Mise en place d’un Diplôme Universitaire « Gestion environnementale et portuaire » unique en France (créé par l’université de Corse à l’initiative de David DONNINI, directeur du port de Saint Florent) –
  • Mise en place d’une formation de personnel portuaire à la certification « Ports Propres ».
  • Des actions de sensibilisation aux questions de bonne conduite environnementale et aux « écogestes » en mer, à destination des plaisanciers, du grand public ou des scolaires.

 

La plaisance en Corse – Calvi

S’engager pour un tourisme sans plastique

Un autre moyen d’engager une transition autre qu’énergétique (énergies renouvelables) est celle d’un tourisme sans plastique. Au-delà de la sensibilisation du voyageur, les universités du Tourisme durable ont pu mettre en lumière des questions de réduction des contenants notamment dans le secteur de l’hôtellerie – restauration.

Pour rappel :

  • Sur les 350 millions de tonnes de plastique produites chaque année, 10 millions finissent dans l’océan (l’équivalent d’un camion toutes les minutes), au point qu’en 2050, il y aura plus de plastique que de poissons dans les océans.
  • Le plastique représente aujourd’hui 95% des déchets sur les plages et en surface de la mer Méditerranée. Celle-ci était nommée en 2018, mer de plastique par WWF. Ce plastique, nous l’ingérons : l’équivalent de 5 g toutes les semaines et moins de 10 % de tout le plastique mis en circulation a été recyclé. La pollution des sols par les déchets plastiques et les microplastiques pourrait quant à elle être 4 à 23 fois plus élevées que la pollution des océans.
  • 40% du plastique produit est à usage unique.

Certaines solutions sont préconisées pour que chacun puisse s’y investir. Voici quelques initiatives :

  • Privilégier le retour à la consigne.
  • Des entreprises comme Koovee se lancent dans les couverts à croquer ! On voit même apparaître des bols comestibles !
  • Les emballages en algues d’Ecoware
  • Se rapprocher de l’association Zero Waste France :  – Créé en 1997 sous le nom de Cniid, son rôle de lanceur d’alerte est au cœur de sa mission dès ses débuts. Elle fait connaître les dangers de l’incinération et s’attaque rapidement aux déchets et au gaspillage des ressources naturelles.

Évidemment, la transformation de ses ressources en des ressources durables, peut demander un certain investissement (10 à 15% d’augmentation du prix des produits). En conclusion ? Les impasses sont nombreuses mais le recyclage est la solution première dans le secteur du tourisme.

Et c’est ce qu’a compris une belle initiative française du nom d’Unisoap! L’association française recycle les savons d’hôtels partenaires pour donner accès à l’hygiène aux plus démunis. Ils recherchent régulièrement des hôteliers participants.

Hébergement éco-responsables

Les logements éco-responsables ont le vent en poupe. Souvent vu comme trop peu abordables, il existe pourtant de plus en plus d’alternatives. L’initiative de Gîtes de France, cet hiver a été de mettre en avant les hôtes de chalets des Hautes-Alpes. Ces éco-Gîtes construits avec des matériaux écologiques (bois, ouate de cellulose, chauffage par chaudière à granulés…). Des logements parfois même labellisés “Tourisme et Handicap » pour être accessibles au plus nombreux. 

Au Sud de l’incroyable Massif des Ecrins, au cœur des magnifiques paysages de la vallée du Champsaur, depuis l’hébergement Le Counit,on peut admirer la ligne de crête du Garabrut (2 917m) , l’Aiguille d’Orcières (2793 m) et la Grande Autane (2 782m), sites de prédilection des randonneurs. Des lieux d’exception qui méritaient un traitement de choix avec ce type d’éco-logements.

Et la ribambelle d’exemples ne s’arrête pas là, c’est pourquoi la plateforme Vaovert, s’est lancée sur le marché il y a deux ans. Pour conjuguer un tourisme durable en France avec la notion de recherche pour tous. Sa fondatrice, Mélanie, souhaite rassembler sur cette plateforme tous les hébergements écoresponsables de France sur un seul portail.

Vaovert est la plateforme de référence du tourisme durable en France afin de faciliter l’accès et la recherche au public. Leur ambition ? Un séjour authentique dans le respect de l’environnement.

Leu révolution ? L’ éco-point ! Sur Vaovert, le durable n’est pas qu’un label inaccessible au grand public mais les différents critères écoresponsables représentent plutôt des éco-points. Ainsi, c’est au public d’évaluer la hauteur d’investissement écoresponsable du logement et en soi, d’évaluer l’impact de son séjour. Un procédé unique qui permet de livrer et mesurer le niveau d’engagement d’un hébergement écoresponsable.

Exemple ? Les 3R : réduire – réutiliser – recycler. L’art de générer le moins de déchets possible ! Enfin, le point “partage” est aussi intéressant et permet de ne délaisser personne. Ainsi, la sensibilisation reste au cœur de l’expérience et du rôle d’acteur touristique puisque cet éco point permet de valoriser une démarche de sensibilisation et de transmission de valeurs écoresponsables.

Pour les itinérants, Yves Poullain a développé ses cabanes pour randonneurs et cyclistes. Elles permettent d’élargir une offre de nuitées tout en s’inscrivant dans une démarche durable. Les Hello Cabanes sont ainsi conçues de préférence en éco-matériaux.

Le tourisme régénérateur, un nouvel aspect du tourisme durable

De nouvelles formes de tourisme et de voyage se développent. On voit arriver chez certains hôteliers cette volonté de s’inscrire dans un territoire et de participer à la vie et l’économie locale. La redistribution plus juste et équitable des revenus du tourisme au bénéfice des populations d’accueil en fait un tourisme appelé : “régénératif”. Le tourisme développe alors un impact positif auprès des populations locales :

  • la création d’emploi
  • la parité en fond partie
  • Nombreux sont les acteurs du tourisme à soutenir les projets de communauté au travers de leur offre de tours et guide locaux 
  • Parfois le tourisme a même permis une revalorisation de certains espaces naturels
  • Une certaine préservation d’un héritage parfois voué à disparaître
  • Préservation de la nature

L’agence Regenerative travel sur un plan international met en avant ses hébergements éco-responsables de luxe à fort impact durable. Des hôtels éco-luxe à travers le monde entre Amérique centrale, Amérique du sud, Asie et même Portugal. Ainsi, l’idée développée prend en compte le respect des éco-systèmes naturels et des populations locales.

Et si c’était possible à plus petite échelle ? Une hôtellerie durable et impactante auprès des éco-systèmes et communautés locales ?

Avec la pandémie d’autres initiatives se développent à un niveau plus local. En France, En.immersion propose un concept basé sur un la préservation de patrimoines locaux via des expériences « en immersion ». Développée en premier lieu dans la région Occitanie, l’initiative permet aux voyageurs de découvrir le quotidien de français et de vivre chez eux.

Fini les expériences Airbnb, “En Immersion” propose un projet de partage et de proximité pour se ressourcer au cœur de destination française.

Vers un tourisme d’action locale ?

En Immersion propose de vivre des vacances sur un plan d’écotourisme. Le projet souhaite faire découvrir le quotidien de familles françaises aux métiers et vies particulières. Effectuer la transhumance, devient la nouvelle aventure du voyageur de demain tout comme redécouvrir notre ruralité, notre artisanat et traditions locales. Ainsi, le tourisme redevient voyage et expérience, les micro-aventures, plus chargées en adrénaline, participent aussi à cette démarche de découverte du patrimoine locale. En Immersion va plus loin, et invite à l’échange. 

Le tourisme durable en France a donc pour volonté de progressivement passer d’un tourisme de consommation à un tourisme de découverte, d’échange et d’expérience.

De nombreuses destinations françaises s’inscrivent dans un tourisme durable, et vous ?

Nos partenaires de Reims par exemple, ont décidé de s’inscrire dans une démarche durable avec l’Agenda 21 et une politique durable des déchets, transports etc. Ils sensibilisent d’ailleurs leurs touristes à adopter les bons réflexes qu’ils partagent avec l’ADEME, pour un séjour éco-responsable à Reims.

  • Utiliser les transports en commun avec le réseau de bus et de tramway
  • Valoriser les espaces verts et parcs de la ville comme lieux touristiques. L’ensemble des parcs et jardins de Reims est traité de manière écologique, sans phytosanitaire.
    Un guide du tri sélectif

À Dinan – Cap Fréhel, l’expertise de “guides locaux” est mise en avant et plus encore des activités touristiques écoresponsables. L’Office de Tourisme propose un catalogue “pensez local” destiné aux entreprises et acteurs touristiques locaux un bon moyen de valoriser et de favoriser les échanges directs entre acteurs locaux et d’engager son activité, sa destination ou son hôtellerie vers un tourisme durable en France. 

Sources :

Tourisme et handicap : vers un tourisme plus accessible ?

Tourisme et handicap : vers un tourisme plus accessible ?

Tourisme et handicap : vers un tourisme plus accessible ?

“Pour les personnes en situation de Handicap, le confinement, c’est toute l’année”, c’est la phrase percutante du site APF France handicap. Le 3 décembre dernier se déroulait la journée internationale des personnes handicapées. Alors que l’on énonce souvent les difficultés à lier handicap & emploi, on oublie de lier tourisme et handicap alors que 9 personnes sur 10 ont des problèmes dans leurs déplacements quotidiens. L’accessibilité en France est une question d’égalité des chances. Quand près de 12 000 français-ses sont concerné-es par le handicap, le tourisme ne peut écarter cette clientèle. Petit tour d’horizon du tourisme accessible.

Tourisme et handicap en 2021

Tourisme et handicap : qu’est-ce que le tourisme accessible?

Le tourisme accessible est un tourisme adapté aux personnes à mobilité réduites. C’est un tourisme pour tous, partout et adapté aux personnes handicapées et tous les besoins de personnes différentes et singulières. Ce segment du tourisme et handicap est en développement depuis les années 1990. Petit rappel avec cette définition de la Convention des Nations Unies relative aux droits des personnes handicapées.  “Par personnes handicapées on entend des personnes qui présentent des incapacités physiques, mentales, intellectuelles ou sensorielles durables dont l’interaction avec diverses barrières peut faire obstacle à leur pleine et effective participation à la société sur la base de l’égalité avec les autres.”

En France, la loi du 11 février 2005 est un texte majeur au niveau législatif. Il porte sur la non-discrimination du handicap et vise à garantir l’égalité des droits et des chances pour les personnes handicapées afin d’assurer à chacun la possibilité de choisir son projet de vie.

Tourisme et handicap : un constat

Un constat prédomine. Des clients de tous les âges et types de handicap ou capacités rencontrent d’immenses difficultés lors de leurs voyages. Pourtant, depuis les années 2000, le tourisme accessible est en essor. Il a pour but d’assurer que les destinations, produits et services touristiques soient accessibles à tous, indépendamment de leurs limitations physiques, de leur handicap ou de leur âge. Voyager avec la plus grande autonomie possible et favoriser l’autonomie des personnes est un élément primordial dans le choix des destinations pour ce type de voyageurs. Il faut, pour les professionnels du tourisme, prendre en compte toutes les difficultés de ces clients dans leurs voyages.

En effet, leurs difficultés vont des transports, accès aux installations touristiques aux lacunes de services proposés et l’accompagnement des personnes.

Pourtant, le désir d’être touristes pour les personnes en situation de handicap est fort. Car être touriste c’est partir, comme tout le monde en vacances et adhérer à un sentiment d’appartenance envers nos sociétés. Un sentiment très important dans l’expérience touristique. Au contraire, ne pas partir en vacances pourrait être ressenti comme une forme d’exclusion sociale. 52 % des personnes interrogées estiment – que le tourisme est une pratique « très importante » (issu d’une enquête datant de 2010) .

Il permet aussi un certain rapprochement social, avec amis et famille. Mais ce choix peut aussi être vu comme un choix stratégique, dirigé en fonction des évènements et équipements adaptés au handicap proposés par les destinations touristiques. Il est important de prendre en compte le handicap dans ses services touristiques et de valoriser les personnes avec un handicap comme future clientèle.

Les plages accessibles, la signalétique, la surveillance etc. sont mis en place lors de la saison estivale par exemple pour les publics en situation de handicap. S’adonner aux mêmes pratiques touristiques que tout le monde est un axe important pour ces personnes ayant un handicap. 

Les personnes a mobilité réduite ou ayant une forme de handicap sont nombreuses à partir en vacances. Selon une enquête de Vendée expansion, auprès de plus de 60 professionnels du tourisme vendéen labellisés “Tourisme et Handicap” (hébergeurs, offices de tourisme, sites de visites, restaurateurs) entre février et mars 2020, ces voyageurs sont amenés à revenir dans une destination ou un hébergement ayant satisfait leurs critères d’accueil et d’accessibilité.

Ils suivent également les grandes tendances du tourisme pratiquées par la majorité des Français. La saison estivale est la plus fréquentée, comme les longs week-ends où les événements qui révèlent une hausse de fréquentation. C’est aussi une clientèle qui voyage toute l’année. Ainsi 46% des structures vendéennes ont reçu ces voyageurs en situation de handicap toute l’année.

Les structures vendéennes, labellisées de la marque Tourisme & Handicap indiquent qu’elles ont à 92% reçu des personnes en situation de handicap(s). La marque, attribuée aux structures touristiques volontaires, signifie les efforts réels des professionnels du tourisme dans l’accueil des voyageurs en situation de handicap. Enfin, cette clientèle représente plus de 100 nuitées auprès de ces hébergeurs labellisés. En conclusion, les séjours sont de longues durées.

Cette clientèle progresse d’années en années. Plus de 4 000 établissements ont reçu un avis favorable à l’attribution de la marque et 2151 sites touristiques ont reçu la marque pour les 4 familles de handicap en 2020. Cela représente 52% des sites et une progression de 10% depuis 2016. En Vendée, la fréquentation progresse de 33% chez les prestataires ayant répondu à l’enquête.

L’axe d’évolution de ces chiffres est détenu par les acteurs du tourisme eux-mêmes. En effet, les prestataires sont au cœur de ce tourisme accessible. Ils permettent, à leur échelle, une vie plus autonome aux personnes concernées par le handicap. Pour certains, leurs efforts et initiatives sont récompensés tous les ans par l’association Tourisme & Handicap lors des Trophées du Tourisme Accessible et la marque « Destinations pour tous » recense les sites labellisés en France pour que les personnes en situation de handicap puissent voyager avec la plus grande autonomie possible.

La marque Tourisme & Handicap

Garantir une information fiable sur les lieux de vacances des personnes handicapées est la mission de cette marque d’Etat, établie il y a 7 ans. Elle permet à ces voyageurs d’avoir une marque de référence pour choisir en toute liberté et sécurité les établissements dans lesquels ils souhaitent effectuer leur séjour et surtout en toute accessibilité. En effet, un seul manque d’accessibilité nuit négativement à l’ensemble d’un séjour pour les personnes en situation de handicap. Leurs besoins sont indispensables à respecter et la marque apporte une garantie élaborée en concertation avec associations et prestataires du tourisme mais aussi représentants de personnes handicapées. Ce label inclut les quatre handicaps :  auditif, mental, moteur et visuel.

Tourisme et handicap, chiffres

La marque d’Etat Tourisme et Handicap est aussi un moyen de sensibiliser les professionnels du tourisme à l’accueil des personnes handicapées pour une action cohérente. Concernant les professionnels du tourisme c’est un choix volontaire de ces professionnels d’attirer des voyageurs au pouvoir d’achat non négligeable. En effet, c’est un marché qui reste sous exploité.

On note au total 7 offices de tourisme Vendéens labellisés Tourisme et Handicap. Cette année l’office de Tourisme de l’Entre-deux mers, arrière-pays bordelais, a aussi fait preuve d’initiatives accessibles et a été récompensé lors des Trophées annuels. D’autres destinations ont aussi été félicitées : la destination Quimperlé, Bordeaux, Metz et même le Mucem de Marseille, tous ont redoublé d’efforts en matière de tourisme accessible.

Les établissements labellisés sont de natures diverses et variées. Restaurants, bars, musées, salles d’expositions, parcs à thèmes, salles de spectacles, sites de loisirs… peuvent montrer leur volonté d’offrir une expérience idéale et ouvrir de nombreuses portes aux personnes en situations de handicap. Ils sont tous répertoriés sur le site de la Direction Générale des Entreprises.

 

Quelles destinations privilégiées par les personnes en situation de handicap ?

Le littoral est une destination privilégiée de ces touristes. 73%  ont même séjourné plus d’une fois dans un autre site touristique de bord de mer français. Les personnes handicapées en France affectionnent particulièrement les départements de la Charente-Maritime et La Rochelle fait partie des villes ayant reçu le plus de touristes en situation de handicap, suivi de Royan et Saint-Martin en Ré, lors de saisons estivales.

tourisme et handicap, régions

De nouvelles initiatives pour le tourisme accessible ?

85% des touristes en situation de handicap se renseignent au préalable quant aux conditions d’accessibilité d’une destination. L’innovation dans le tourisme à ce niveau est à entreprendre. Pour faciliter l’information, Handiplage.fr est une application qui répertorie les plages adaptées aux personnes à mobilité réduites et les note sur leur accessibilité et accueille.

Le site internet de l’Enat dispose d’une base de données publique des projets et bonnes pratiques du tourisme accessible. D’autres professionnels du tourisme privilégient la production de guides du tourisme accessibles ou s’accordent pour promouvoir leurs destinations sur des plateformes dédiées.

Ensuite, quelques agences de voyages et voyagistes se sont donné pour mission de cibler cette clientèle trop délaissée. Elles mettent en effet à disposition leurs services d’organisation pour prévoir des séjours adaptés sur-mesure.

Ainsi, Tourismeaccessible.com offre un service clé en main en encadrant toutes les étapes, de la planification au bon déroulement du voyage, pour que les personnes en situation de handicap puissent garder l’esprit tranquille. Ils ont conscience qu’ils peuvent être les bons accompagnant dans la réalisation des rêves de leurs clients et proposer des voyages hors des sentiers battus pour une clientèle en demande d’itinéraires spécifique, d’excursions atypiques et même de voyages en France. Ethic Etapes, signale d’ailleurs ses logements accessibles et met en avant un séjour adapté dans les Cévennes en partenariat avec l’association Soléaire.

Sur Mobee Travel, le nouveau site de réservation de vacances pour personnes en situation de handicap, se présente comme la nouvelle plateforme pratique pour préparer son périple pour les personnes à mobilité réduite. Le voyage sur mesure s’adapte enfin au tourisme et handicap avec Mobee Travel, une start up récompensée en catégorie Smart Techs. Cette plateforme dédiée veut rendre accessible voyages sur mesure et activités à tous ! Et il était temps…

Le site s’adresse à un large panel de personnes en situation de handicap ou de mobilité réduite suite à une opération par exemple ou aux personnes âgées. Le fondateur âgé de 19 ans à la création du projet était lui-même confronté avec un proche à des difficultés accessibilité en vacances. Plus de 5000 établissements sont déjà référencés sur le site. Un label “Mobee Travel” a également été créé pour indiquer le niveau d’assistance.

Cette année, c’est la start up “iwheelshare” qui s’est démarquée. Cette plateforme permet de découvrir tous les bons plans accessibles liés à une destination et évalués par la communauté. Elle permet de trouver facilement des informations quel que soit son handicap, partout en France.

L’histoire du projet est aussi une histoire d’expérience personnelle. En effet, Lucas et sa sœur Audrey ont d’abord fait l’épreuve de l’accessibilité dans leur quotidien avant de porter l’idée du projet “Iwheelshare”. Quand Lucas devient paraplégique à la suite d’un accident à l’âge de 16 ans, sa sœur, Audrey, écume les sites internet pour l’accompagner dans cette nouvelle vie, pleine d’épreuves. Ensemble, ils finissent par analyser et déduire les solutions liées aux situations choquantes expérimentées dans les espaces publiques.

Résultat ? Ils imaginent une plateforme qui aide à l’accessibilité globale de ces espaces mais surtout informe afin que tous puissent connaître facilement les lieux accessibles, trouver des informations de qualité mais aussi une communauté et se référer à des retours d’expériences de pairs. Un outil collaboratif, qui, on l’espère, verra vite le jour.

Pour terminer, tourisme et handicap doit inclure une étape clé reste qi reste à creuser : intégrer le handicap au tourisme grand public.

Audrey & lucas les créateurs d' Iwheelshare

Sources :

Innovation tourisme : 5 leviers pour préparer 2021

Innovation tourisme : 5 leviers pour préparer 2021

Innovation tourisme : 5 leviers pour préparer 2021

Le second confinement, les règles sanitaires et la distanciation sociale liée au Covid19 font de la reprise du tourisme d’ici 2021, un vrai challenge. Si l’été a été “sauvé”, beaucoup reste à faire pour assurer l’année à venir. En effet, 22% du public mondial attend de voir l’évolution de la situation avant de planifier de futurs activités touristiques (selon un sondage Virtuoso réalisé en juillet). Un chiffre tout de même porteur d’espoir pour le tourisme avec une clientèle qui sera, trés certainement, vite en demande. Welogin a décrypté le web pour trouver les tendances et innovation tourisme du voyage de demain. Prêts ?

innovation tourisme : le télétravail ou voyageurs - travailleurs

1. Le “télé-travel” : une innovation tourisme pour allier travail et plaisir

Dans ce contexte de pandémie, le secteur du tourisme est en pleine transformation. La Covid19 perturbe la fréquentation touristique mais ne ferait qu’accentuer des pratiques existantes. Le désir de se ressourcer, de voyages « nature est de plus en plus présent, tout comme le « télé-travel »: cette tendance à allier travail et plaisir. Des innovations tourisme et développements touristiques qui demandent aux destinations de s’adapter.

Parmi ces pratiques innovantes du tourisme en France : la mutation des notions de temps et d’espace dans le secteur et le travail à distance qui se normalise pour certaines professions. Ne plus se rendre sur son lieu de travail ou moins souvent autorise de nouvelles pratiques du travail. Les télétravailleurs ou travailleurs voyageurs, auparavant peu considérés, viennent croiser une tendance venue des Etats-Unis, identifiée sous le terme “flexcations” ou « télé-travel ».

S’adapter en tant que professionnel du tourisme : les nouvelles pratiques du travail et tourisme en 2021

Tout d’abord, ces voyageurs organisent leur temps différemment. La notion de flexibilité ouvre le champ des possibles au activités touristiques de proximité et à leurs prestataires locaux. À cela, s’ajoute une envie de mêler travail et loisir associée à la découverte d’un nouvel environnement. Une clientèle minoritaire qui était auparavant peu considérée mais qui s’accentue. Sa volonté est de créer autour du travail des occasions de voyage et d’activités. De quoi profiter au tourisme local en France et pourquoi pas dynamiser des destinations désertées (comme le suggère Atout France). Ces dernières et leurs structures touristiques les hôteliers, les campings, restaurateurs… devront alors embrasser équipements, novations, originalité et se transformer pour répondre aux besoins de ces voyageurs.

  • Aménager la connectique. Avec la flexibilité, il y a un besoin d’aménagements pratiques pour répondre aux attentes de ces touristes. Une innovation tourisme motivé par le travail à distance et l’envie de pouvoir garder facilement un lien de relation avec ses proches. En France, à titre d’exemple, l’augmentation des espaces de co-working et co-living vient appuyer cette tendance. Pour s’adapter et innover, dans l’hôtellerie, il faudra peut-être imaginer un espace de travail aménagé et ajouter aux chambres à coucher, un espace bureau. On pourra aussi mettre en avant sa connectique et des espaces autant pratiques qu’ agréables.
  • À ces lieux de concentration équipés s’ajoute l’envie d’espaces calmes et isolés. Ils seront appréciés par la clientèle voyageurs-affaire dans l’hôtellerie ou restauration mais aussi pourquoi pas dans les Offices de Tourisme.
  • Il est conseillé de proposer un espace au wifi gratuit en plus des prises électriques pour recharger ses outils numériques. Les deux deviennent indispensables pour la fréquentation et la promotion du tourisme d’affaire.
  • Enfin, il est possible de prendre l’initiative de constituer un guide ou une liste, en ligne ou papier. Une information touristique utile qui présente les innovations de connectique de la destination aux potentiels voyageurs-travailleurs. Les partenaires et acteurs touristiques, restaurateurs et cafés pourront y être mentionnés s’ils souhaitent accueillir cette clientèle et développer leur offre touristique.
5 leviers du tourisme en 2021, WELOGIN

2. Miser sur le digital pour transformer l’expérience de demain

81% des voyageurs considèrent que les acteurs du tourisme doivent proposer des expériences digitales enrichies. Élargir la présence en ligne sur différentes plateformes y compris les médias sociaux devient indispensable.

 

  • Utiliser et s’inscrire sur des cartes digitales (Maps.me, Google Map) et autres applications innovantes! La start-up “Staycation” fait partie de nombreux projets porteurs. D’autant plus qu’elle propose de nouveaux types de vacances avec des séjours clé en main dans des hôtels de luxe et des lieux d’exception, dans un rayon de 200 kilomètres maximum de Paris… Un tourisme interne qui innove sur le plan local, rurale et digitale en plein essor.
  • Escapad Application est une toute nouvelle application originale qui propose un outil de guides numériques. Leur application géolocalise les points d’intérêts autour de l’utilisateur et propose de fournir des guides rédigés par les offices de tourisme. En effet, le contenu touristique sur une destination est ce qui est le plus recherché sur internet lorsque le voyageur prépare son séjour. Un choix intéressant pour la promotion d’une destination !
  • Suggérer aux clients de partager leur expérience ou de la recommander. Soutenir le tourisme français, régional et local est un mot d’ordre à faire passer ! Pour ce faire, il faudra mettre en avant les informations disponibles et peaufiner votre E-réputation. Les réseaux sociaux permettent aux touristes d’accéder et de découvrir l’offre touristique. L’innovation touristique passe parfois par des choses simples. Une signalisation sur place incite à poster des photographies. On peut proposer un hashtag dédié ou la notation de l’établissement hôtelier où le client à séjournée sur les réseaux sociaux. Ces démarches permettent de satisfaire les touristes et et la promotion touristique.
  • Le Welcome City lab est une plateforme d’innovation portée par Paris&Co, l’agence de développement économique et d’innovation de Paris. Paris&Co Incubateurs accompagne plus de 300 start-up chaque année. Il met son expertise au service des jeunes entreprises innovantes depuis 20 ans. Ses objectifs sont : aider les start-up à caler leurs modèles, à dealer avec les partenaires, pousser les start-up à s’internationaliser. Il rassemble un pôle de start-up originales et des entreprises touristiques à découvrir. L’ appel d’offre pour la promotion 2021 est d’ailleurs lancé et sera effectif entre le 17 novembre et le 14 décembre 2020.
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3. Redonner confiance aux voyageurs : hygiène et sécurité avant tout

La pandémie a radicalement transformé les comportements des consommateurs. La sécurité devient prioritaire. En premier lieu le besoin de s’adapter ira de pair avec cette notion de sécurité. L’Office de Tourisme de Dinan Cap-Fréhel a par ailleurs ciblé cette innovation tourisme auprès de ses partenaires dans un récent sondage. La réservation de dernière minute (la veille) ultra flexible, devient primordiale. Deuxièmement, 23% des consommateurs déclarent qu’ils ne se sentiront à l’aise de voyager que lorsqu’un vaccin aura permis d’enrayer la Covid-19. Deux axes majeurs qui s’inscrivent dans les projets du tourisme en 2021. Voici quelques conseils pour s’adapter.

  • 64% des professionnels du tourisme indiquent que la pratique des réservations de dernière minute est en hausse. Ainsi, les entreprises du secteur devront rendre la modification et l’annulation des réservations, moins stricte pour promouvoir la destiantion. Toutefois, au-delà de se rendre attractif en facilitant l’annulation, il faudra aussi proposer une expérience utilisateur optimale. Une astuce en plus? Proposer la possibilité de voir les disponibilités à plus ou moins trois jours!
  • Une propreté irréprochable pour favoriser la fréquentation. Selon une étude récente parmi les personnes prêtes à séjourner dans un hôtel au cours des trois prochains mois, 32 % ont indiqué qu’elles réserveraient plus facilement dans un « hôtel offrant une propreté irréprochable”.
  • Avoir un standard de propreté. L’innovation tourisme ne s’arrête plus pour faire revenir les touristes. Certaines marques réagissent en proposant des expériences sans contact, avec des chambres autonettoyantes. La garantie avec un standard sanitaire se déploie. Accor et Bureau Veritas lancent un label autour de mesures sanitaires pour accompagner la reprise d’activité dans l’hôtellerie et la restauration. Il en découlera un guide opérationnel qu’il sera possible de consulter afin de voir les établissements ayant reçu le label Bureau Veritas.
  • L’astuce Welogin : avec notre solution Essentiel, la gestion salles de spectacle est simplifiée. Nous avons créé un système qui permet d’automatiquement réserver en ligne un siège sur deux et de garantir la distanciation sociale pour vos clients. Une solution dont l’idée, lancée par nos clients, est déjà en place dans ces offices de Saint Jean de Luz et Andernos. Contactez-nous 😉

 

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4. Une forte envie de flexibilité, localité et de micro-aventure !

Avec la Covid-19 et ses réglementations, les priorités des consommateurs changent. À la santé et la sécurité, s’ajoute de nouvelles réalités du tourisme. Les nouveaux touristes veulent voyager local, découvrir des destinations proches et originales et explorer leur patrimoine et artisanat. Enfin, dans le contexte actuel, planifier à l’avance ses vacances, devient de plus en plus difficile.

Pourtant, les possibilités restent nombreuses. Comme celle de se tourner vers la micro-aventure pour répondre à cette demande efficacement. Sur une destination locale, elle suscite l’intérêt et la nouveauté et permet d’attirer de nouveaux voyageurs lorsque la fréquentation étrangère, elle, est en baisse. Ainsi, les destinations qui ont perdu cette clientèle étrangère cet été, ont pour la plupart, retrouvé une clientèle française. À titre d’exemple, cet été, la Bretagne et Normandie ont pu tirer leur épingle du jeu.

La micro-aventure : la nouvelle innovation tourisme en France

  • Pour faire découvrir votre destination ses visites guidées et sa nature, on peut surfer sur la création de contenu et susciter l’intérêt pour des destinations méconnues à (re) découvrir. Créer du contenu, vidéo et photo ou encore, faire appel à des blogueurs ou micro-influenceurs peut aider à promouvoir une destination sur leurs réseaux sociaux.
  • La micro-aventure, une innovation touristique ! C’est la nouvelle tendance qui permet de faire rêver et découvrir une destination. Une micro-aventure s’adapte au premier critère du voyage de demain: l’ultra last-minute et la flexibilité ! Enfin, elle peut se proposer localement et allier écotourisme et savoir-faire mais aussi nature et nouveauté. En avril, 25 à 35 % des consommateurs déclaraient que leurs premiers voyages seraient courts ; qu’ils allieraient en priorité des locations à proximité, accessibles en voiture et une destination en littoral ou un lieu naturel qui permet de maintenir la distanciation sociale. Ainsi, 49 % des personnes interrogées par un sondage booking.com prévoient de voyager en France sur le moyen terme.
  • Aux escapades locales (comme sur Prairy.app), s’ajoute finalement, une nouvelle consommation touristique : renouer avec la pleine nature. 57 % des sondés de Booking.com souhaitent des voyages de plus en plus “respectueux de l’environnement”. De quoi valoriser son territoire, ses valeurs durables et pourquoi pas mettre en avant une micro-aventure responsable.
  • Du contenu sur sa destination ? Oui, mais du contenu adapté aux voyageurs. Cibler le contenu aux envies ou aux aléas du climat selon le territoire pourra prendre la forme de conseils et itinéraires attractifs spécifiques. On opte par exemple, pour un itinéraire en « cas de pluie » ou une micro-aventure « pour un jour férié »… C’est une vraie opportunité de faire des propositions adaptées. Chilowe s’est ainsi placé comme une référence en la matière.
  • L’originalité sur l’hébergement et le transport. Le nombre de recherches du type « chalets à louer » et « location camping-cars à proximité » a augmenté de plus de 100 % et 200 % à l’échelle mondiale en un an. De quoi donner quelques idées !
  • Mettre avant les véloroutes et voies vertes de la destination pour augmenter le nombre de touristes. En Bretagne, dès le mois de mai, les usagers sont revenus sur les itinéraires bretons  avec +29% de passages, dont +36% pour les cyclistes.
  • En conclusion : il est important de concevoir ses propres itinéraires de micro-aventures pour tous!
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5. Les “bons voyage” : une astuce tourisme qui fonctionne

Lancés en juin pour stimuler la fréquentation estivale en Charentes Maritime, les bons “Infiniment Charentes” d’une valeur de 100 € ont reçu le succès escompté auprès de 3 000 touristes. Mieux encore, la région a renouvelé l’expérience pour stimuler l’arrière-saison touristique jusqu’au 1er novembre 2020. Une initiative qui a permis d’accompagner à la relance ses partenaires.

Les conditions

Pour être admissible au bon “Infiniment Charentes”, il fallait faire une réservation préalable d’un bon, envoyer ses factures à Charentes Tourisme, pour être remboursé des 100 € et avoir séjourné deux nuits sur le territoire choisi, manger dans un restaurant traditionnel et découvrir une activité de loisirs ou un site de visites pendant la période de l’opération.

  • Les résultats ont été récemment communiqués par Charentes Tourisme. Ainsi, les retombées économiques directes et indirectes sont au total de 4,8 millions d’euros de chiffre d’affaires.
  • Ainsi, 1 € investi génère un effet de levier de 7 à 14 € dépensés par les vacanciers sur le territoire. Une injection dans l’économie locale comprise entre 4,8 millions et près de 10 millions d’euros.

Le “bon” un levier de choix.

  • 36 % des voyageurs détenteurs d’un bon ont pu visiter la destination pour la première fois
  • 67 % des vacanciers ont été influencés par les bons dans leur choix de destination et n’auraient sans doute pas choisi les Charentes sans cet élément déclencheur
  • Un levier de communication efficace et une innovation tourisme puisque l’information a été fortement relayée dans les médias et sur internet avec un dépassement d’objectifs de +50%

Sources : 

  •  « Accor et Bureau Veritas lancent un label autour de mesures sanitaires pour accompagner la reprise d’activité dans l’hôtellerie et la restauration » , Tendance Hôtellerie, 17 avril 2020.
  • « Préoccupation écologique, crise sanitaire, quête de sens… Comment réinventer le voyage? », lefigaro.fr, 26 septembre 2020
  • « Secteur du voyage : comment piloter la reprise ? », Thinkwithgoogle.com, octobre 2020

 

Voyageurs d’affaires et “flexcation” : l’avenir du tourisme d’arrière saison?

Voyageurs d’affaires et “flexcation” : l’avenir du tourisme d’arrière saison?

Voyageurs d’affaires et “flexcation” : l’avenir du tourisme d’arrière saison?

 L’avenir du tourisme en France est de plus en plus en question. La clientèle Affaires tant attendue par les hôteliers pendant l’arrière-saison n’a pu reprendre que de manière lente et inégale. Pourtant, le travail à distance (télétravail) et les nouvelles technologies ont ouvert le chemin à un nouveau type de voyageur qui pourrait être une clientèle à ne pas négliger. Une tendance nommée  » la flexcation » et venue des Etats-Unis.

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« La “flexcation” vous connaissez ? Ce phénomène allie travail et plaisir. On peut aussi y associer de nouvelles pratiques comme le “co-living”, “co-working” ou travail à distance (en dehors de son lieu de travail) voire en « remote » (à l’étranger). Petit tour d’horizon d’un phénomène qui pourrait soutenir l’arrière-saison touristique en France et le voyage toute l’année !

De nouvelles pratiques touristiques qui associent voyage et travail

Si dans certaines régions les réservations repartent de plus belle, l’incertitude règne partout ailleurs. Le tourisme d »entre-deux qui se repose sur la clientèle Affaire, prend normalement le relais des vacanciers. C’est d’ailleurs, un tourisme qui représente deux tiers des revenus de l’hôtellerie sur l’année

Le secteur touristique, en souffrance, pourrait bien voir venir une nouvelle clientèle. Le travail à distance et autre télétravel pourrait se positionner comme l’avenir du tourisme. En effet, malgré la pandémie mondiale, le voyage d’affaires, selon plusieurs études, ne risque pas de mourir. Pour beaucoup, les réunions virtuelles ne remplacent pas les voyages sur place. Même si, en parallèle, les pratiques du travail se transforment de plus en plus avec le télétravail. C’est pourquoi, développer certaines offres et aménagements de séjours pourrait offrir de nouvelles perspectives dans le secteur du tourisme.

Au travail, le virtuel ne remplace pas l’efficacité du contact réel…

De nombreux professionnels le confirment, les réunions virtuelles ne remplacent pas les voyages d’affaires. Ainsi, pour les grosses compagnies, le télétravail n’est pas toujours possible. En Malaisie ou à Singapour et Hong Kong on envisage de créer des “couloirs de voyage” réservés aux voyageurs ou touristes d’affaires avec des protocoles stricts, ces voyages, envisagés avec un protocole sanitaire strict, reprendront doucement. Ainsi, jongler avec les fuseaux horaires et les réunions zoom ne semble pas une solution à long terme pour les multinationales. Le voyage d’affaires est donc loin d’être perdu de vue, mais il devra s’astreindre aux règles de distanciation. Ainsi, la reprise de ce type de voyage sera plus incertaine. Qu’en est-il de son impact sur l’économie touristique?

… Mais développe de nouvelles pratiques

Pas de panique, car le secteur du tourisme pourrait avoir une carte à jouer. Une nouvelle niche se développe en parallèle des nouveaux modes de travail comme le télétravail ou le remote work  qui pourrait (re)dessiner l’avenir de destinations touristiques.

Avec ces pratiques, un nouveau voyageur qui aime le séjour de longue durée se dessine. Organiser une offre en fonction, devient indispensable.

Pourquoi est-ce une opportunité pour le tourisme et l’hôtellerie?

De plus en plus, le travail devient une occasion de voyager… Des travailleurs nomades, indépendants aux salariés, affluent avec différents statuts. Ces nouveaux touristes s’apparentent à une tendance déjà en vogue de l’autre côté de l’Atlantique, la “flexcation”. La pratique, venue des Etats-Unis désigne ces télétravailleurs qui aiment travailler en vacances et allier vie de famille et travail.

Identifiée dans le rapport du spécialiste de la réservation de vacances et séjours: Vrbo (ex-HomeAway), l’été dernier elle fait écho aux pratiques du travail américaines. Aux Etats-Unis, la moyenne de congés payés par an est de neuf jours négociables avec l’employeur et 12 semaines de congé non payés pour raisons médicales ou familiales. La flexcation permet travail et flexibilité de destination et d’horaires. De plus, elle concerne principalement une offre touristique de longues périodes pendant l’arrière-saison: d’août à décembre.

La « flexcation » est privilégiée après la saison estivale. En famille, les réservations vont d’une semaine à quatre semaines, selon Vrbo et ces chiffres sont croissants. Une envie qui risque d’être poussée par la crise sanitaire. C’est aussi une manière de passer des vacances en famille quand on aime la fluidité et la liberté en dehors des pics saisonniers. La réservation plus étendue associe vacances, moments en famille et télé-travail. Certaines familles optent même pour l’école à distance. Un besoin de changer d’environnement pour casser sa routine quotidienne qui s’inscrit dans le futur du tourisme. Une tendance loin d’être isolée, quand finalement, 48 % des personnes interrogées dans cette étude Vrbo pourraient “travailler de n’importe où”.

Cette clientèle souhaite voyager plus longtemps pour plus de liberté et mêler télétravail et loisirs. Ainsi, aux Etats-Unis; 40 % des emplois administratifs pourraient être exercés à distance, d’après le gouvernement fédéral. C’est pourquoi, en France, La liberté apportée par le travail en remote pourrait aussi s’inscrire dans l’avenir du tourisme. Le lieu de travail gagne en flexibilité même si le rassemblement sur le lieu de travail reste impératif pour certaines structures au nombre de salariés important. En effet, l’espace de travail devient un espace de collaboration avant tout. Quant au domicile ou lieu de télétravail; il devient un espace propice à la concentration individuelle. 

Finalement, en Italie, l’application “Work your way”, plateforme d’achat de forfait voyage sur-mesure et ses prestataires touristiques associés, s’accommode déjà de ces nouvelles envies en imaginant un accord voyage – travail dans un espace employeur et employés, où chacun peut communiquer. 

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Des expériences hors-saison

Ennemis des “saisons” ces voyageurs pourraient voyager…n’importe où, n’importe quand et expérimenter des expériences de tourisme culturel, tourisme durable et local. Promouvoir une destination à destinée de cette nouvelle clientèle peut devenir un véritable levier. Offrir un large éventail d’expériences, hors normes, dans un cadre nouveau mais, avec un confort “comme à la maison”, sont les défis de l’offre touristique de demain.  Les professionnels du tourisme et prestataires vont devoir séduire cette nouvelle clientèle nomade qui veut absolument fuir le tourisme de masse. En effet, ces voyageurs privilégient des destinations peu fréquentées, avec un bon rapport qualité prix.

De quoi ouvrir de nouvelles perspectives pour l’offre de séjours touristiques française.

De grands hôteliers ont déjà amorcé une « opération séduction » envers ces télétravailleurs. En fin d’année, le groupe Accor (sur le modèle du groupe CitizenM aux Pays-Bas) lance les “hôtels office”. Un concept qui permet de réserver des chambres en journée et de bénéficier des espaces annexes en parallèle. Une offre à venir en France mais déjà déployée au Royaume-Uni et dans quelques autres pays européens. De plus, sur le même schéma, certaines villes européennes, comme Lisbonne, deviennent, le nouvel Eldorado de digitales nomades et remote worker.

La mobilité a le vent en poupe ! Comment attirer cette clientèle?

L’hôtellerie devra certainement de plus en plus aménager des environnements de travail de type « offices » ou bureau afin d’attirer cette clientèle « affaires ». Favoriser des espaces agréables aidant à la fois à la concentration ou la créativité devient très attractif. Les touristes français comme étrangers souhaitant mêler tourisme et travail se dirigent en Europe  vers les métropoles comme vers des destinations plus méconnues. On parle alors de “hub” comme à Paris, Bordeaux ou Lisbonne au Portugal.

De plus, les co-working offrent des aménagements opportuns pour ces voyageurs. Ainsi, en France le marché des co-working a triplé en deux ans. La liberté de pouvoir se déplacer et travailler ne cesse de se déployer et de changer à la fois les modes de consommation du travail et les modes de consommation touristique.

Les aménagements dans le secteur de l’hôtellerie et l’industrie touristique

Le numérique est devenu depuis plusieurs années, une nouvelle source de possibilités de travail. Il permet une transformation du secteur du tourisme vers le professionnel. La vie professionnelle est chamboulée, le travail nomade, salarié ou en freelance ne se décline plus uniquement sur un schéma dit « classique ». En conclusion, cette clientèle de télétravailleurs qui ne faisait que combler les creux d’intersaison dans le secteur du tourisme français, pourrait devenir une “nouvelle demande” à satisfaire.

Le tourisme pourrait donc se renouveler et surtout s’adapter, assez facilement à ces voyageurs en optant pour des aménagements “work-friendly” et en les ciblant particulièrement. De quoi développer un certain nombre de leviers pour attirer ces nouveaux touristes en 2021…

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Sources :

Avec Charentes Tourisme, profitez de bons d’achat de 100€ pour vos vacances !

Avec Charentes Tourisme, profitez de bons d’achat de 100€ pour vos vacances !

Avec Charentes Tourisme, profitez de bons d’achat de 100€ pour vos vacances !

Comme nous, vous êtes surement en train d’organiser vos vacances pour cet été. Et si vous partiez à la redécouverte de la Charente et de la Charente-Maritime ? Cerise sur le gâteau, vous allez pouvoir profiter de bon d’achat de 100 € !

Amoureux de la nature et de la mer, ce message s’adresse à vous : Envie de profiter de balades en bateau entre les iles, de la plage sous un soleil radieux ou simplement de déguster un bon verre de Cognac après une excursion dans les marais ? Félicitation, vous allez être récompensé ! En effet, pour encourager la reprise du tourisme après ces longs mois d’arrêt, Charentes Tourisme a mis en place un plan de soutien d’1M d’euros. Vous pourrez ainsi, sous certaines conditions, bénéficier de l’un des 10000 « bons infiniment Charentes ». 

Mode d’emploi

L’opération mise en place par les deux départements de la Charente et de la Charente-Maritime s’adresse à tous les vacanciers et sera lancée la deuxième quinzaine du mois de juin. Pour en bénéficier, vous devrez séjourner au moins 2 nuits en Charentes, déjeuner dans un restaurant traditionnel et participer à une activité de loisir ou visiter un lieu touristique sur la période du 1er juillet au 1er novembre 2020. Sur présentation des justificatifs, vous pourrez alors bénéficier de 100€ sur votre séjour à votre retour de vacances.

En attendant, vous pouvez d’ores et déjà vous inscrire en ligne à la newsletter sur Infiniment-charentes.com afin d’être tenus informés du lancement des inscriptions. 

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